Cette intervention, basée sur le co-analyse de l’activité concrète de travail, vise l’optimisation des pratiques professionnelles, le renforcement du collectif et le développement de l’intelligence collective. Commençant par des entretiens individuels, qui permettent d’identifier des séquences sensibles d’activité à traiter, l’intervenant instaure le cadre permettant les débats entre collaborateurs volontaires. Le fait de se retrouver entre pairs et de discuter leurs pratiques, permet aux professionnels de prendre du recul, de conceptualiser leurs gestes du métier souvent non conscients. Dans le cadre de cet échange dialogique, mis en place et encadré par l’intervenant, les salariés ne restent plus seuls face aux difficultés. La réflexion commune leur permet de se ressentir comme faisant partie du collectif du travail. Ils mutualisent leur savoir professionnel, ils font revivre le métier et élaborent de nouvelles pratiques agiles. Cette co-analyse peut être assortie d’un enregistrement vidéo qui servira de support d’approfondissement d’analyse à l’avenir. La phase suivante prévoit de remonter la réflexion sur les pratiques professionnelles au comité de pilotage de l’intervention, aux collectifs professionnels élargis et aux décisionnaires, leur apportant des résolutions organisationnelles et opérationnelles.

Les objectifs de l’intervention :

• favoriser la conscientisation de pratiques professionnelles souvent automatiques,
• retrouver les moyens de développement du métier,
• contribuer au sentiment d’implication et d’apport personnel dans l’activité commune,
• apporter une meilleure compréhension des objectifs opérationnels et organisationnels,
• consolider le collectif par le sentiment d’appartenance au métier valorisé qui a ses règles et valeurs,
• contribuer à l’élaboration de la posture adéquate au besoin du métier et à une meilleure compréhension du rôle de chacun dans le collectif,
• développer le nouveau pouvoir d’agir,
• améliorer la transmission et l’assimilation du métier,
• identifier et faire ressortir les difficultés liées aux pratiques du travail réel cachées ou niées, et, par conséquent, intervenir sur l’enjeu de prévention des risques psychosociaux,
• limiter les tensions sociales et favoriser un climat d’échange et de coopération.